Définition de l'isérois

Publié le par Anatol

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Extrait d'un article de desencyclopedie (http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Iserois)

Définition

Isérois (ou Iséroooooo pour les initiés).

Isérois, mangeur de noix.
Nom porté par les habitants du 38ème département français.
Entouré par de proches voisins plus ou moins sympathiques, ça dépend si on parle des lyonnais ou pas.
Par extension, qui aime manger gras, dont la nourriture se compose de patates, de lard, de crème et d’oignons (attention à ne pas confondre avec le Savoyard qui est un tout petit peu plus court sur pattes ).

Mœurs

L'Iséroise Attitude

On distingue 5 types principaux d'Isérois, classification coïncidant peu ou prou avec la répartition géographique dans le 3.8 (on dit en effet "Chui du TROIS HUIT, garçeuuuon" quand on est Isérois).

  1. L'étudiant qu'a jamais cours et qu'est tout le temps à Chamrousse ou aux 7 Laux
    Concerne
    environ ¼ de la population iséroise.
    Signes remarquables
    On le reconnaît facilement à son bonnet en laine Rasta pur chanvre tressé et porté au mois d'Août place Grenette. Il fait Géologie, Géographie, Anglais, Droit, 4eme Techno, HMG, Serveur aux "3 Canards", ou pire...STAPS (!!!), il vit au centre ville, fait ses courses Place Aux Herbes et va au Couche Tard (ou alors préfère se tancher à domicile selon son budget). Sa principale caractéristique est un œil mi-clos constant, et un cou démesuré qui lui permet de jeter facilement un œil par dessus les immeubles pour voir si la dernière poudre n’est pas trop collante. Il porte des couleurs bariolées, fraude le tram, et c'est lui qui vous casse les bollocks à 3h du mat' en jouant du djumbé (Attends, Man, t'as pas reconnu. C'était du Sinsé).
  2. Le gars des Terres Froides
    Concerne
    environ ¼ de la population iséroise.
    Signes remarquables
    Il est facilement reconnaissable à sa voiture arborant fièrement le Fanion du CS Bourgoin Jallieu(CSBJ). Il fréquente les bars de La Verpillière ou de l’Isle d’Abeau. Pourrait presque être assimilé à un Rhodanien si une cruelle aberration géographique ne l’avait rangé du côté isérois. Ce que ¾ des isérois ne cessent d'ailleurs de déplorer …
  3. Le Grenoblois pure souche (on dis Greuneublois)
    Concerne
    environ ¼ de la population iséroise.
    Signes remarquables
    En fait, le « Grenoblois pure souche » est né à la Tronche, à Saint Martin d'Hères, ou à Echirolles comme tout le monde, mais ça fout trop la honte, alors il dit qu’il est Grenoblois. On le reconnaît à son panier rempli des légumes achetés 20 fois le prix aux Halles Ste Claire (Attends, c'est du biooooo). Il aime le ski mais n’y va pas (Attends, t'as vu le monde sur la route Napoléon), est fier du GF 38 quand il gagne mais ne va jamais les voir jouer (Attends, t'as vu comment ça caille à Lesdiguières), lit le Daubé ou le P'tit Bu(lletin), prends l'U2 (Rocade sud pour les lyonnais) à 8h du matin et amène ses gosses manger à la Bastille. N’aime pas Lyon, mais soutient quand même l’OL en Ligue des Champions. (Attends, c’est des français quand même). Sa plus grande passion est et reste le fromage. Durant la saison hivernale les repas entre amis ne se font qu'à la Raclette (un plat pourtant complétement Savoyard) même si on a vu quelques rares spécimens préférer la Tartiflette (voir la Reblochonnade pour les plus intégristes). A noter que "Le Grenoblois pure souche" ne met ni oignons ni gruyère rapé dans le gratin dauphinois.
  4. L'ingénieur
    Concerne
    environ ¼ de la population
    Signes remarcables
    Installé à Grenoble car il aime la nature, Satoriz, Go Sport et le Synchrotron. On le reconnaît à sa tenue "pratique mais pas esthétique", genre tenue de ski toute l'année. Il ne s'habille jamais en costume, ne boit pratiquement jamais et ne fume pas. Il mange bio et vote souvent à Gauche. Il ne sort pas le soir au cas où le lendemain il parte à la montagne. Grand sportif, il fait du vélo, de l'équitation et adore monter la Bastille en courant. Il a sa petite femme, également habillée en polaire et ses enfants qui vont à Stendhal international. Il participe au problème de logements étudiants à Grenoble en rachetant des 2P pour en faire des 6P. Une fois par an au moins, l'ingenieur grenoblois (quand il est jeune trentenaire et encore sans enfant) s'en va au bout du monde. Pendant quelques semaines il renie son quotidien et part se ressourcer dans des contrées exotiques à bon marché, participant en crâmant du kérozene au réchauffement climatique, oubliant sa philosophie écolo. Faisant fi de son salaire honorable, il préfère vivre pauvrement au milieu d'un désert ou dans des villages autochtones. Faisant aussi fi de son &ducation et de sa culture, il se fait un devoir de vivre à la locale en adoptant autant qu'il peut les us et coutumes de ses hôtes. Lorsqu'il rentre à Grenoble, le jeune ingenieur raconte avec nostalgie des aventures de bout du monde, semblables à celles que racontent ses congénères, juste rentrés eux aussi du bout du monde. Il ramène des photos du bout du monde sur lesquelles on ne voit jamais personne, où il n'y a que des grandes étendues désertiques et dont il fait des présentations à ses amis dans son salon. Un peu plus tard quand il devient proprietaire, puis parent, le bout du monde a moins la cote. Si l'ingenieur grenoblois s'accorde de temps en temps un petit voyage subventionné par son CE, il préfère maintenant consacrer ses RTT et sa prime d'interéssement à l'installation d'un parquet flottant dans sa chambre.
  5. Les Autres
    Concerne
    environ ¼ de la population iséroise.(je sais, on est est à 5/4, et alors?)
    Signes remarquables
    Qu'il soit du Bas Grésivaudan, du Haut ou un vrai et pur montagnard cet isérois là se considère comme le seul et unique vrai isérois. D'ailleurs à ce titre il demande depuis longtemps que soit expulsée à vie du département toute personne qui mettrait des oignons ou du gruyère dans le gratin dauphinois. Il se méfie de toutes les autres catégories suspectes d'isérois surtout ceux de la Capitale qui sont après tout composés au 2/3 d'étrangers ("étudiants" ou "ingénieurs "). Il ne va d'ailleurs jamais à Grenoble de toute façon y a pas de pistes de ski là bas. Il idolâtre Serge Papagalli qu'il suit en tournée de St Marcellin à La Mure en passant par St Pierre de Chartreuse, connait la seule vrai bonne recette de vin de noix et, quand il n'est pas sur ses skis, passe ses week ends à jouer au rugby dans des champs de boue. L'été il va de vogues en vogues (terme isérois pour "fête de village trop arrosée") en ne ratant jamais la foire aux célibataires de Viriville et la Rosière de Vinay les deux grands musts de l'été isérois. Il ne décuve pas pendant une semaine pour la Beaucroissant. A l'automne on le reconnait à ses mains noircies par le brou de noix , l'hiver à la marque blanche de ses lunettes de ski et au printemps à son tein alcoolico-rougeau de fin de saison de rugby.

L'Isérois et les Alpes

L'Isérois (qu'il soit de souche, des terres froides, étudiant ou autre) a cependant un caractère fondamental, essence de son identité : Les Alpes. Si un jour, vous entendez un Isérois dire du mal de Belledonne, du Vercors ou de la Chartreuse, c'est qu'en fait, vous avez affaire à un Lyonnais ou à un inconscient. Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau. D'ailleurs l'Isérois même s'il ne passe pas son temps en montagne est par définition un montagnard. Tous les autres sont que des jaloux qui voudraient bien être des montagnards mais qui le seront jamais, z'avaient qu'à naître en Isère, point barre. D'ailleurs les Z'autres ont trop souvent tendance à oublier que le siège social et la fabrique des skis Rossignol se trouvent encore aujourd"hui, bien que rachetés par un étranger, à Moirans.

L'Isérois et les autres

Les "à peu près" amis

Parmi les départements limitrophes, il en existe certains que l'Isérois tolère. Ainsi, le Dromadaire Dromois (à petite dose), le Savoyard (mouaiff) et le Haut Savoyard (même s'il ne sait pas conduire) sont à peu près admis en terre du 3.8 à condition qu'ils ne dépassent pas Pontcharra. Idem pour le "Beudot" ardéchois ou le "Gaga" de la Loire. Il se peut même que l'Isérois aime bien l'ASSE

Ce qui donne en détail:

Le Dromois, plus connu sous le nom de "dromadaire", voisin plutôt sympathique avec qui l'isérois partage le Vercors et la passion des ravioles. Seul bémol un peu pénible la tendance des plus sudistes d'entre eux de nier leur "dauphinéitude" pourtant historiquement incontestable et de se prendre pour des provençaux voir des marseillais...

L'Ardéchois ou Bedot. Descend rarement du tas de pierres sèches lui servant de pays. Son côté écolo proche de la nature en fait un ami naturel de l'isérois "grenoblois de souche" ou "ingénieur". Son principal défaut restant la forte odeur de fromage de chèvre qu'il dégage.

Les Savoyards (bas ou hauts). Ennemis héréditaires de l'isèrois depuis la nuit des temps... les relations restent tendues. Dépourvus de facs les jeunes savoyards viennent souvent grossir les rangs des isérois "étudiants" (ils vont pas aller étudier à Lyon quand même!) ce qui au fil du temps a amélioré les relations iséro-savoyardes. De plus ils parlent un dialecte proche, bien pourvu en "Y"s ce qui a aidé le rapprochement entre ces vieux peuples ennemis. L'histoire nous démontre que l'isérois est plus malin (et plus radin) que son voisin savoyard. En effet le savoyard donna son territoire à la France sans aucune contrepartie (la Savoie est devenue française par referendum) alors que l'isérois le céda contre un bon paquet de blé (le dernier dauphin Humbert II vendit le Dauphiné au roi de France)

Le "gars" voir Gaga de la Loire. Les ennemis de mes ennemis étant mes amis... le gaga est plutot bien vu en Isère grâce à sa légendaire et incessante lutte sans merci contre le lyonnais. Comme avant l'arrivée de nippons fortunés le club local de football aka GF38 valait tchi, l'ASSE a de plus souvent été club de substitution pour l'isèrois footeux.

Le haut alpin fait également partie des "presqu'amis". Il a l'avantage d'être lui aussi dauphinois et montagnard... Et en plus comme ils sont 12 ils emm...ent pas grand monde. Seul reproche à leur faire leur occupation illégale de la merveilleuse station de La Grave qui devrait être iséroise (elle est du côté isérois du col mais les Hauts alpins l'ont honteusement annexée à la Révolution...)

Les "pas trop" amis

L'Isérois n'aime pas trop le Lyonnais, ce qui n'est cependant pas réciproque. Le Lyonnais ignore totalement l'Isérois (si ce n'est qu'il considère qu'il conduit comme un tarré) et ne comprend pas cette animosité ("Bin quoi, c'est un peu chez nous aussi ces montagnes, non?").

Le Lyonnais et le Parisien font partie du TOP 10 des choses les moins aimées par les Isérois (le Lyonnais se classant premier et le Parisien 4ème, juste après le toucher rectal et l'ablation d'un testicule). Le Lyonnais est celui après qui l'Isérois cristallise toute sa rancoeur (à juste titre) dans la montée des 7 Laux.

  • « Non mais regarde moi le, ce 69, des chaines alors qu'y a que 20 cm de peuf, vas y, t'avance la quenelle ... »
    ~ Sacha Guitry à propos d'un Lyonnais dans la montée des 7 Laux.

Publié dans voyages

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C
pas de nouvelles du proprio... je sens qu'il va falloir que je cherche encore...
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A
Je dois avouer que je me suis payée une bonne tranche de rigolade. J'aime beaucoup l'ingénieur. C'est tellement vraiaiaiaiaiaiaiai ! Avez vous regardé le dictionnaire avec le lien hyper texte ? C'est certain, le mec est de là-bas !Bon et c'te résa ?
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B
A La crise de rire de bon lundi matin.. j'ai une bonne préférence pour la définition du PADGEL..... tellement fine... ça serait-y- pas un GRENOBLOIIIIIIS qui l'aurait fait c'affaire de definitionnn, ça va y faire  non de non!!Aleez à la r’voiuire !!dromadaire... L'ardètcho se distingue en fait en deux catégories : le padgel et le rayol, c'est à dire celui du haut et celui du bas, réciproquement le bouseux mal décongelé et le civilisé ouvert sur le monde...
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B
chaînes : ustensile metallique que le Lyonnais mets autour des roues arrieres de sa bagnole dans les rues de Grenoble quand les sapins de Chamrousse sont blancs
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D
En tant que Lillois, je m'insurge. La quenelle, c'est délicieux, alors que, pardon, mais les cardons pour Noël, avec un gratt'dauph' en accompagnement, on a vu mieux. A côté, le toucher rectal, c'est de la rigolade.La seule chose que vous ayez apportée à la civilisation, vous les isérois, c'est le soufflet à la chartreuse; c'est d'ailleurs comme ça qu'on arrive à digérer les cardons... n'en parlez pas à belle-maman, SVP!Aïe, ouille, je vais me faire taper dessus à la prochaine réunion de famille. Heureusement qu'il y en a un qui est allé s'expatrier à Lyon, il me défendra.Ca y est, c'est dit. J-8 pour le soufflet chartreuse...
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